21 mars, journée internationale lutte contre la discrimination raciale.

 

 

En France, en moyenne et à qualité comparable, les candidatures dont l’identité suggère une origine maghrébine ont 31.5% de chances de moins d’être contactées par les recruteurs que celles portant un prénom et nom d’origine française [source : sondage 2021 Dares, IPP et ISM Corum]. Un exemple parmi d’autres…

 

 

Au travail comme ailleurs, le racisme et la discrimination raciale prennent peu de repos.

 

Le racisme se traduit par des propos, des comportements ou des violences à l’égard d’une personne en raison de son origine ou de sa religion, vraie ou supposée.

 

Dans le travail, cela peut se manifester par un doute sur les compétences d’un candidat en raison de son origine, de son nom, de la couleur de sa peau, un refus d’embauche ou de stage, de formation, de promotion, une différence de rémunération…

 

 

Et ce n’est pas toujours fait à dessein, ce qui rend les choses plus complexes ! Car nos représentations sont pétries de biais cognitifs et culturels, dont il faut sans cesse apprendre à se défaire.

 

 

Pour lutter contre ce phénomène, protéger et sensibiliser fonctionnaires, agents publics et salariés, il y a les leviers de l’engagement collectif: dispositifs de signalement des actes de violence et discrimination (rendus obligatoires dans la fonction publique par le  décret n° 2020-256 du 13 mars 2020), programmes de formation, actions de sensibilisation autour des stéréotypes, processus de gestion RH plus transparents… Rappelons que l’employeur a une obligation de protection à l’égard de ses employés et engage sa responsabilité, s’il ne respecte pas cette obligation.

 

Et n’oublions pas les leviers de l’engagement individuel. Ne laissons pas passer les blagues à connotations racistes, les stéréotypes racistes, les discours racistes (y compris en l’absence des individus discriminés).

 

Aujourd’hui, seulement 14% des victimes de menaces ou violences physiques racistes et 2% des victimes d'injures racistes, déclarent avoir formellement déposé plainte [source : enquête publique « Cadre de vie et sécurité », 2013-2018].

 

Même lorsqu’elle n’est pas publique, la provocation à la discrimination, à la haine ou à la violence raciste est punie par la loi.

 

Car non, le racisme n’est pas une opinion. C’est un délit !

 

 

Et cela nous coûte cher ! En France, le manque à gagner pour l’Etat est évalué à 10 milliards d’euros chaque année [source : Talents gâchés : le coût de la discrimination, V. Martin et MC Naves]. Hors coûts liés à la dégradation de la santé mentale des personnes qui subissent le racisme au quotidien…

 

 

N’hésitez pas à vous rapprocher de votre interlocuteur EFA-CGC en cas de difficulté.

 

Au travail et avec EFA-CGC, tous mobilisés contre la discrimination raciale !

 

 

 

Pour les curieux et les pressés :

 

Le racisme expliqué à mes amis, Nicolas Galita